Les conséquences du réchauffement climatique sur nos manières de vivre sont déjà effectives, amenées à fluctuer et à s’amplifier dans les années à venir. Sécheresses, canicules, tempêtes, pluies ou orages intenses : les stratégies d’adaptation et d’atténuation de ces effets impliquent dès à présent de penser nos aménagements à l’aune de ces évolutions majeures, et d’intégrer l’incertitude qui les accompagne. Les activités humaines génèrent d’autres impacts sur notre cadre de vie, au premier rang desquels se trouvent les pollutions, l’exploitation intensive des sols et des ressources et l’érosion de la biodiversité. Ces phénomènes interrogent à la fois l’habitabilité et la place laissée au vivant dans nos villes et nos territoires. Les réponses à ces enjeux incontournables sont par ailleurs à imaginer sous la contrainte croissante d’une raréfaction des ressources – matières premières, ressources énergétiques et financières – et la décarbonation de nos économies, qui invite à des approches plus sobres et moins coûteuses. Les espaces publics, en raison de leur caractère structurant, constituent l’un des leviers pour inscrire la transformation du cadre de vie dans cette double perspective.

• Atténuer les effets du changement climatique
• Replacer le vivant au coeur de la ville
• Être économe dans l’usage des ressources
• Favoriser le cycle naturel de l’eau et valoriser sa présence dans les aménagements
• Privilégier des aménagements faciles à faire évoluer