La place des femmes dans l’espace public

L’intégration du prisme du genre dans l’urbanisme se fait de plus en plus prégnante depuis quelques années. Néanmoins l’espace public est encore le théâtre d’inégalités où les femmes apparaissent comme « vulnérables ».
Les études montrent que les femmes ne pratiquent pas la ville et n’y exercent pas leur citoyenneté de la même façon. Les femmes y circulent plus qu’elles ne l’occupent.
Elles s’y rendent pour accomplir un certain nombre de tâches quotidiennes de la sphère du «care» (le « soin mutuel »).

L’espace public relève donc bien souvent pour les femmes d’une expérience individuelle de la contrainte, de la stratégie, de la charge mentale, de l’évitement des agressions et des violences. Cette pratique se situe à l’opposée d’une pratique libre et légitime.